Distinguer les mythes des réalités

Des interprétations opposées

Les propos les plus contradictoires circulent sur le nucléaire. Certains font instinctivement l’association avec la bombe, les catastrophes, les déchets ou les failles de sécurité… Pour d’autres, cette énergie serait au contraire la seule à même de nous permettre de bénéficier d’une énergie décarbonée, abondante et bon marché. Comment expliquer un tel fossé d’interprétation ?

Toujours est-il qu’une petite révolution a eu lieu ces derniers mois : le nucléaire est revenu en force dans le débat public. De l’amélioration de son image auprès des Français à l’annonce de la construction de nouveaux EPR, la situation semble ainsi avoir évoluée. En dépit de ce changement de cap, le débat reste intense et les propos les plus contradictoires continuent de circuler.

Une méconnaissance du public…

Le déluge de fausses informations accompagnant ces dernières années le nucléaire a eu des conséquences concrètes sur l’opinion : chaque année la méconnaissance gagne du terrain.

Qui sait par exemple que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’a pas engendré la moindre mort ? Que l’énergie concentrée dans 7g d’uranium équivaut à plus d’une tonne de pétrole, ou encore que la France possède l’électricité la plus verte des pays du G20 ? Qui sait encore que les déchets de Haute Activité représentent moins de 5% du total, ou que l’épaisse masse blanche sortant des tours de refroidissement n’est que de de la vapeur d’eau ?  Hélas trop peu de monde encore.

…alimentée par un commerce de la peur

Pourtant il ne se déroule pas une journée sans qu’une personnalité publique invoque le fardeau pour les générations futures en nous annonçant de nouvelles raisons de craindre l’Apocalypse. Surfant sur les peurs et la méconnaissance du public, ils sont parvenus à répandre parmi la population un étrange sentiment de nucléaire honteux. Dans ces conditions, il nous est apparu nécessaire de regarder d’un peu plus près ce qu’il en était réellement.

Un film pour informer nos concitoyens

Comme pour notre premier film sur les éoliennes (comptabilisant près de 450,000 vues sur YouTube), cette méconnaissance nous a alerté. Pour tenter d’y voir plus clair, nous avons donc entrepris de réaliser un second documentaire sur la question du nucléaire. Et le sujet est plus large qu’il n’y paraît.

Aller plus loin que la simple émotion

En effet, depuis plusieurs années la question climatique a médiatiquement pris la fâcheuse habitude d’être traitée sous l’angle émotionnel, alors qu’il cristallise une ribambelle d’enjeux qui restent la plupart du temps ignorés du grand public.

C’est pourquoi, au long de cette enquête, il sera également question de rivalités commerciales, de stratégies politiques, de la situation de nos voisins, de nos factures, de l’influence du gaz, des réacteurs du futur ou bien encore du mix électrique de 2050.

Des intervenants de premier plan

Pour appréhender au mieux certains des périls méconnus auxquels nous allons devoir faire face dans les années à venir, nous pourrons compter sur des intervenants aux profils variés : physicien, climatologue, économiste, ingénieur, géopolitologue, journaliste, haut-fonctionnaire… Cette diversité d’approches et d’expertises nous permettra de simplifier ce qui parait complexe, de rendre lisible ce qui demeure obscur, tout en rendant évident ce qui est depuis trop longtemps occulté.

La nécessité d’un débat factuel

Convaincus que le débat sur l’énergie nucléaire ne peut être mené qu’avec une absolue rigueur scientifique, nous souhaitons diffuser auprès du grand public l’essentiel des clefs pour comprendre les enjeux entourant aujourd’hui le nucléaire, et ainsi permettre à nos concitoyens d’enfin se forger une opinion éclairée, basée sur des faits objectifs davantage que sur des croyances.

Nous avons besoin de vous

Pour que ce film marque intelligemment les esprits, nous avons besoin de lui offrir un écrin de premier ordre. L’argent que nous collecterons nous permettra ainsi de créer des animations 3D, de bénéficier d’une musique originale, d’acheter des archives et aussi d’assurer une communication d’envergure… Si comme nous, vous en avez assez de voir trainer dans l’opprobre une industrie à laquelle nous devons une part fondamentale de notre mode de vie depuis 40 ans, aidez-nous !